Pour tout projet d’investissement, en phase de création, de développement ou de reprise d’entreprise, la notion de Besoin en Fonds de roulement (BFR) est à appréhender. C’est une notion comptable et financière qui correspond au besoin de trésorerie d’une entreprise.
C’est en quelque sorte un décalage dans le temps au niveau des flux de trésorerie de l’entité. Dans un cycle classique d’une entreprise, celle-ci doit payer ses fournisseurs, ses dettes sociales, fiscales et financières…
Elle doit, en même temps, encaisser le règlement de ses clients ou se faire rembourser certaines sommes des caisses sociales ou des administrations fiscales : ces opérations ne sont pas en simultané.
Bien souvent il faut payer ses fournisseurs avant de se faire payer de ses clients. L’entreprise va ainsi se créer un besoin en fonds de roulement. Un exemple contraire à cela est le domaine de la grande distribution ou très majoritairement le poste clients est très faible et les dettes fournisseurs importantes.
A la création, cette notion est fondamentale car le démarrage du projet ne génère bien souvent pas ou peu d’entrée de trésorerie. Il évolue en fonction de la qualité de la gestion de l’entité. En réduisant les créances clients, l’entreprise baisse le montant du BFR, cette action se ressent au niveau d’une hausse de trésorerie. Le dirigeant peut ainsi investir plus d’argent dans des actions spécifiques comme la prospection commerciale, ou embaucher du personnel…
Dans le cas où l’entreprise est spécialisée dans la prestation de services, elle n’a alors pas de stock de marchandises. Toutefois, elle doit en permanence avancer des charges courantes en vue de facturer les prestations qu’elle propose. Ces charges courantes sont comptabilisées sous le terme de “travaux en cours”. Dans ce cas, le BFR se calcule en prenant en compte les données suivantes :
